A ma tendre moitié, Alyne…
Depuis les trois dernières années de ta vie,
J’ai eu beaucoup de mal à te voir souffrir
Je pensais souvent à toi, tous les jours, toutes les nuits…
J’avais beaucoup de peine à te voir dépérir
Pendant tout ce temps, je refoulais mes émotions
Je les gardais pour moi
Je ne voulais pas que tu les ressentes
Ni toi, ni nos enfants ni tous les autres membres de la famille qui était là pour moi
Bien que de la maladie tu sois touché, je n’ai jamais cessé de t’aimer
Je savais qu’un jour nous serions séparés de corps mais unis a jamais par la pensé
Jamais je ne t’aurais laissé tombé, je te devais bien ça, toi ma bien-aimé.
Tu as été là pour moi tellement longtemps
Que c’était maintenant à mon tour de prendre soin de toi
Jusqu’à ton dernier souffle, j’ai été à tes cotés, tu semblais tellement apaisée…
Le son de ma voix à lui seul semblait toujours te calmer
Tu te sentais en sécurité…
Tard dans la soirée, tranquillement, tu t’en es allée,
Ta vie ne tenait qu’a un fil mais notre amour, lui, n’a pas bougé!
Je t’aime plus que tout, tu l’avais deviné!
La mort a la cruauté de nous séparés mais l’amour a le pouvoir de nous garder enlacés, même de l’autre côté…
Avec le temps, je pourrai peut-être me libérer de ce poids
Qui m’a tant accablé, d’être impuissant devant cette maladie
Qui est venu te chercher…
Repose en paix!
Ton époux, Alain (ou Allen juste pour toi)
15 novembre 1939 – 17 mars 2014